Mehdi est né le 26 mai 1956 à Choisy-le-Roi. Il est le fils de Cécile Aubry, et de Si Brahim El Mezouari El Glaoui (fils de Thami El Glaoui, Pacha de Marrakech).
Mehdi a passé son enfance et son adolescence à Saint-Cyr-sous-Dourdan (Essonne) avec sa maman et sa grand-mère maternelle Marguerite Bénard, dans leur propriété du Moulin Bleu, entouré de nombreux animaux. Il qualifie son enfance d'"heureuse", "simple" et "chanceuse".
Il y a fréquenté l'école communale, puis le lycée Fransisque Sarcey.
(Source: "La belle histoire de Sébastien" de Mehdi El Glaoui)
"J'ai assez peu d'amis, sauf quelques anciens qui viennent de temps en temps, me voir de Paris, le dimanche. Je me sens, ici, assez solitaire et je m'ennuie profondément.
J'ai été, pendant trois ans, pensionnaire dans un lycée de Rueil. J'étais allergique au pensionnat.
J'ai besoin de ma liberté et de pouvoir revenir le soir tranquillement chez moi. Je pense que les enfants qu'on laisse plus de trois ans en pension sont perdus.
Ce qui me sauve, c'est le judo, que je pratique depuis six ans pour mon équilibre et, surtout, pour mon plaisir. C'est peut-être la seule discipline dont je ne pourrais pas me passer. Je ne vais que rarement au cinéma et pas du tout au théâtre. Je suis aussi mal à l'aise dans la salle que je le serais sur la scène."
Mehdi va, sans enthousiasme, refaire du cheval. "C'est, dit sa mère, pour qu'il garde sa forme, c'était un très bon cavalier, mais depuis que son
cheval préféré s'est tué dans un concours hippique, il faut le forcer à monter."
(Article de presse du 04/02/01973)
(Source: "La belle histoire de Sébastien" de Mehdi El Glaoui)
"Je crois que cette expérience [du Jeune Fabre] l'a mûri. Le petit garçon qu'il était, expansif et rigolard, est en train de devenir un adolescent assez secret. Je le sens encore très enfantin, mais à l'aube de sa vie d'adulte. Et cela me paraît quelquefois dur."
(Article de presse du 04/02/01973)
Le 22 mai 2005, Mehdi est l'invité de l'émission "12-14" sur France 3.
On apprend alors qu'il habite les Landes, collectionne des voitures et motos anciennes et participe à une activité musicale avec un groupe local. Il a en effet aménagé un espace café-concert chez lui où il est possible de se produire.
Le 21 mai 2010, il est un invité surprise dans l'émission "Panique dans l'oreillette" de Frédéric Lopez consacrée à Véronique Jannot.
Vidéo de l'émission: (Mehdi intervient principalement à 1:03:40)
Mehdi a eu une fille Garance (née le 13 septembre 1994) avec Blandine de Carné.
Extrait d'un interview de Mehdi le 13 mars 1995
Mehdi a épousé la comédienne Virginie Stevenoot le 24 septembre 2011.
Ils s'étaient rencontrés en 2008 au théâtre parisien du Palais Royal. Mehdi était sur scène pour la pièce "Un point c'est tout" de Laurent Baffie. Dans la salle, Virginie Stevenoot, qui venait répéter un autre spectacle, se souvient: «Quand je l’ai vu, je me suis dit "Il est pour moi". Je suis alors allé lui parler, et j’ai cru que je me prenais un râteau. Heureusement, mon habilleuse a su arranger l’affaire…» «Belle et Sébastien ne représentait pas grand chose pour moi, s’amuse aujourd’hui Virginie. Je suis née en 1971, ce n’est pas ma génération…"
(D'après l'article "Mehdi: Sébastien a trouvé sa Belle" de Gala du 16/12/13)
Mehdi parle de sa femme Virginie:
"Le plus difficile pour moi a été de présenter Virginie à ma mère. Car les jeunes filles que je fréquentais ne trouvaient jamais grâce à ses yeux. Systématiquement, elle les estimaient soit "nulle", soit "banales", soit "vulgaires", à l'exception de Véronique Jannot. Et pour cause... C'est elle qui l'avait choisie ! [...]
C'est donc avec une certaine appréhension que je présente Virginie à ma mère qui, non sans malice et telle que je la connais, est bien capable de me rappeler la règle - stupide - que je me suis fixée: ne jamais sortir avec une comédienne.
Si je mets une sourdine à mon amour-propre, c'est aussi parce que je sais que ma mère est malade. En mon for intérieur, je suis persuadé qu'elle se fera moins de mauvais sang si elle me voit épanoui. [...]
Et ma mère adorera Virginie."
(D'après le livre "La belle histoire de Sébastien" de Mehdi el Glaoui paru le 28 novembre 2013 chez Michel Lafon)
"Généralement, mes compagnes étaient accueillies fraîchement par maman, raconte Mehdi. Étant son fils unique, elle ne supportait pas de me partager. Avec Virginie, en revanche, ça s’est merveilleusement bien passé dans la mesure où elle a été danseuse comme elle. Ainsi, des liens se sont créés."
(D'après l'article "Mehdi: Sébastien a trouvé sa Belle" de Gala du 16/12/13)
"[Ma mère] doit se rendre à l'évidence, je n'ai pas l'esprit de famille, je suis un solitaire.
C'est pourquoi je ne supporte pas l'idée d'attendre d'avoir vingt et un ans pour être majeur. Dès l'âge de seize ans, je demande à ma mère de m'émanciper. Ce qu'elle accepte sans réticence. Je la soupçonne même d'avoir éprouvé un certain soulagement. [...] Je suis devenu un homme. Un homme contestataire. Et avec mes humeurs, mes idées fixes, mes désirs d'indépendance [...] Par dessus tout, je détonne. Dans mon refus d'être la propriété d'une mère écrivaine et réalisatrice et d'entamer des études supérieures, je fais figure de punk révolté. Forcément encombrant. Forcément ingouvernable. Forcément imprévisible."
(D'après le livre "La belle histoire de Sébastien" de Mehdi el Glaoui paru le 28 novembre 2013 chez Michel Lafon)
Extrait de l'article "Mehdi: Sébastien a trouvé sa Belle" de Gala du 16/12/13:
"Adolescent, Mehdi a ainsi fait sa crise, s’en est allé s’installer loin de sa mère, a tenté sa chance seul, sans son aide. Tentant, ainsi, de tordre cette image d’enfant modèle à la vie formidable, vivant dans une ferme entouré d’animaux. Avec, en toile de fond, un grand absent, son père, un important notable marocain nommé Si Brahim El Glaoui qu’il n’a jamais vraiment connu. "Il m’a manqué, assène-t-il. Il m’a aussi manqué un référent, une présence masculine et j’ai mis beaucoup de temps à trouver mon équilibre, personnel comme professionnel. A la mort de mon père lorsque j’avais 15 ans, j’ai eu besoin de m’échapper. Heureusement, on s’est retrouvés plus tard avec ma mère.""
Le 20 juillet 2010, sa maman Cécile Aubry décède à l'hôpital de Dourdan, à l'âge de 81 ans des suites d'un cancer du poumon.
Il avait appris le diagnostic pendant une répétition de la pièce "Un point c'est tout" de Laurent Baffie:"Mon portable sonne au milieu d'une répétition. Je me fais incendier par Laurent mais je décroche quand même, ayant reconnu le numéro affiché: celui de la mère. Elle sait que je suis en plein filage. Pourquoi m'appelle-t-elle à cette heure ? Ça ne me dit rien qui vaille...
"Je sors de chez le médecin, me dit-elle. J'ai un cancer du poumon. Pour l'instant, ce n'est pas grave. Ils pensent pouvoir le gérer à temps. Excuse-moi, je sais que je te dérange, mais j'avais besoin de te parler."
Maman qui s'excuse d'avoir un cancer ! Je suis effondré."
"Mon ange gardien est parti. A bout de souffle.[...] Aujourd'hui encore je ne pénètre pas dans la chambre de maman de peur d'y rencontrer son très jeune fantôme...
A la fois présente et invisible, maman continue de vivre dans mon cœur, de même, que dans le cœur de bon nombre de lecteurs et téléspectateurs."
(D'après le livre "La belle histoire de Sébastien" de Mehdi el Glaoui paru le 28 novembre 2013 chez Michel Lafon)
Virginie parle de Cécile Aubry :"J’ai eu la chance de connaître cette femme qui jaugeait très vite les gens. C’était une boule de vie, folle amoureuse de son fils, avec toutes les contradictions que cela peut impliquer."
(D'après l'article "Mehdi: Sébastien a trouvé sa Belle" de Gala du 16/12/13)
En décembre 2013, Mehdi revient au cinéma où il joue un forestier dans "Belle et Sébastien", l'adaptation de l'œuvre de sa maman Cécile Aubry, réalisée par Nicolas Vanier.
Le 21 novembre 2013, avant la sortie du film "Belle et Sébastien" de Nicolas Vanier, Mehdi sort un livre ou il revisite son enfance solitaire et dorée. Un récit intime et sans concessions d’un jeune garçon qui, pour devenir un homme, dut s’affranchir des ambitions maternelles et résoudre les conflits d’une double identité qui lui échappait.
Le 27 juillet 2014, grand moment d'émotion: 50 ans après, Mehdi revient à Belvédère, lieu du tournage de "Belle et Sébastien". Il y dévoile une plaque commémorative dédiée à ce rendez-vous des amoureux du feuilleton rebaptisé pour l'occasion "La cabane de Sébastien". C'est le symbole de l'hommage de Belvédère à sa mère Cécile Aubry.
Mehdi était l'un des invités de Michel Drucker dans l'émission "Vivement dimanche" du 29 novembre 2015 consacrée à Véronique Jannot.
Il revenait alors sur ses débuts dans "Belle et Sébastien" mais aussi sur son actualité avec la pièce de théâtre "Une heure et demie de retard" dont il partage l'affiche avec sa femme et actrice Virginie Stevenoot.
Vidéo d'un sujet de JT de France 3, magazine d'Acquitaine du 29 décembre 2013 où Mehdi parle de la nouvelle version de "Belle et Sébastien", de son livre "La Belle histoire de Sébastien", de ses projets et de sa vie à Biarritz: