Le feuilleton "Belle et Sébastien", écrit et réalisé par Cécile Aubry, a été tourné de février à juin 1964 et diffusé à partir du 26 septembre 1965 sur la première chaîne de l'ORTF. Le roman "Belle et Sébastien": "Le refuge du Grand Baou" et "Le document secret", édité chez Hachette en 1966 a été écrit par Cécile Aubry d'après son scénario original "Belle et Sébastien".

 

   Les vidéocassettes de "Belle et Sébastien" se sont vendues à 480 000 exemplaires.

Mehdi parle de "Belle et Sébastien":

"(Et je poursuivis) encore et encore mes questions:

- Et Sébastien ? Je ne t'ai jamais demandé. Comment t'as eu l'idée de Sébastien ?

- C'est venu d'un séjour à Cauterets. Je t'avais déposé dans un centre de vacances et j'étais partie faire une excursion dans la montagne. C'est là que j'ai inventé cette histoire. En marchant. En rêvant. Et parce que je crois dur comme fer qu'un enfant, quel qu'il soit, ne désire rien d'autre qu'un chez-soi et un animal. A vrai dire, j'aurais préféré qu'on tourna dans les Pyrénées, mais le directeur de production chez Gaumont m'a dit que la région n'avait ni les moyens de transport ni les infrastructures pour accueillir un tel événement. C'est pourquoi nous avons décidé de tourner dans les Alpes."

 

"En 1964, à peine le tournage de la première saison de "Belle et Sébastien" est-il terminé que Paul Fabian, le chef opérateur cadreur préféré de maman, se tue sur le trajet sur le trajet de retour au volant de sa 4 CV. Cet accident rendra ma mère inconsolable."

 

(D'après le livre "La belle histoire de Sébastien" de Mehdi El Glaoui paru le 28 novembre 2013 chez Michel Lafon)

Cécile Aubry parle de "Belle et Sébastien":

   "Je vis seulement quand l'histoire fut terminée que Sébastien ressemblait à Mehdi... Je ne voulais pas, pourtant, que l'exception du premier "Poly" devienne une habitude et je me lançai à la recherche d'un tout jeune interprète, jusqu'au jour où mes producteurs lancèrent le gros pavé dans la mare:

- Et... pourquoi pas votre fils ?

- Oh ! ai-je répondu, il est en classe, maintenant.

- Mais votre histoire est écrite pour lui !

   Et voilà. Nous sommes repartis en expédition mon fils et moi, loin de chez nous, cette fois, en montagne et avec une équipe presque complète: l'équipe Gaumont au grand complet. Il y a une camaraderie dans une équipe de cinéma qui ne se dément jamais. Au départ, il leur paraissait curieux d'avoir une vedette de pas tout à fait sept ans et un metteur en scène de 1 mètre 60, mais ils se sont habitués très vite à mettre un cube de dix centimètres sous mes pieds pour que je regarde commodément dans le viseur et à bourrer leurs poches de bonbons dont ils gavaient subrepticement Mehdi, malgré mon interdiction, car moi, j'avais peur pour lui de l'indigestion !

- Pensez-vous, il est costaud, le môme.

   C'était devenu le leur, ils l'aimaient bien et Mehdi le leur rendait. Mais qu'il faisait froid dans cette satanée montagne ! Horriblement froid. Si j'avais su... Seul notre gros chien supportait un froid pareil et avec plaisir si j'en juge par les fugues qui nous le faisaient retrouver au milieu de torrents glacés, l'air satisfait et bien déterminé à ne revenir jouer les vedettes qu'à l'instant qui lui conviendrait.

 

   Pourquoi ai-je écrit une histoire qui se passe en montagne ? Les sports d'hiver paraissent pourtant si agréables... mais ici, les pieds dans la neige derrière une caméra huit heures par jour par n'importe quel temps, aucun abri possible sauf le camion du son, cela devient de plus en plus difficile à mesure que les semaines passent, insupportable, et je barbote dans un fatras de contradictions: j'exige de mon fils ce que je n'aurais pas osé avec un autre, puis je le couve, abrutie d'inquiétude, perplexe devant le risque que je lui fais courir. Au nom de ce risque, il faut venir à bout de cette histoire. Je le dis à Mehdi, je le lui explique et il le comprend puisque je le trouve un sautant à pieds joints sur son lit, réchauffé dans cette petite auberge de montagne où nous vivons la nuit.

- Maman, clame-t-il, j'ai inventé une chanson pour toi.

   Le voilà qui hurle à tue-tête sur l'air le plus martial ces paroles qui me bousculent le cœur:

"Maman, Mehdi sont dans l'même bain

Toutes les histoires de cinéma

Toutes les histoires on les aura

J'm'en fiche pas mal et ça fait rien

C'est rigolo puisque t'es là."

   J'ai l'air tellement stupide qu'il tombe assis d'un bloc sur le bord du lit:

- Pourquoi tu pleures, ça te plaît pas ?... Les rimes, j'ai pas su. T'as qu'à les arranger, ça sera plus mieux.

   Et moi je bafouille: "Ça ne peut pas être "plus mieux", elle est belle ta chanson, tu sais. Elle est tellement belle !"

 

   "Belle et Sébastien" finit par apparaître sur le petit écran bien longtemps après que nous l'ayons tourné. Cela "marche" comme on dit et c'est une belle récompense pour nous. Des journalistes me demandent gentiment quelques anecdotes amusantes sur le tournage. Amusantes !... Personne ne saura jamais ce que ce film a coûté à mon fils, à moi, à d'autres: le cinéma est fait pour distraire, peu importe ses difficultés.

   Bien au chaud dans notre Moulin, Mehdi regarde tout ça, mais à chaque fois que la speakrine annonce: "Notre feuilleton du dimanche soir...", il s'étonne:

- Pourquoi elle dit ça ? C'est "ton" film, hein, maman ? Ou "notre" film à nous deux. Il est pas à eux.

   C'est qu'il se souvient de ce qui se passait hors de cette image, derrière, à côté d'elle, peut-être a-t-il encore froid quand il y pense et peur de m'avoir vue un jour au bout de mes forces. Il dit soudain:

- Tu te rappelles ?...

   Oui, je m'en souviendrai longtemps. Jamais je ne referai un film avec Mehdi. Jamais plus.

 

   On dit ça ! Et voilà qu'un an plus tard on me demanda d'écrire une suite à "Belle et Sébastien"."

 

(D'après l'article "Mon fils et moi par Cécile Aubry" de la revue "Un jour...")

Paroles de la chanson "Belle":

Belle et Sébastien Cécile Aubry

Belle, tu es si belle

Qu'en te voyant

Je t'ai aimé

Belle, que j'aime tant

Depuis longtemps

Je t'attendais

Souviens-toi du temps où tu venais

Chaque soir pour me rencontrer

Tu passais si belle que j'en rêvais

Tu le sais mon amie, je t'aimais

 

Belle, oh ma si belle

Tu t'en allais sans m'écouter

Belle, je t'attendrai

Pendant longtemps

Tu es si belle.

 

Belle, que j'aime tant

Je t'attendrai

En te rêvant

Puis un jour, un jour tu passeras

Près de moi, la Belle tu viendras

Nous ferons alors si tu le veux

Ce jour là, le beau voyage à deux.

 

Belle, si tu le veux

Nous serons deux

Nous serons deux.


Distribution

- Mehdi El Glaoui : Sébastien

- Flanker : Belle

- Edmond Beauchamp : César Zorbignol

- Maurice Poli : Norbert Legrand

- Dominique Blondeau : Jean

- Paloma Matta : Angelina

- Jean-Michel Audin : Docteur Guillaume

- Albert Dagnant : le douanier Johannot

- Pierre Massimi : le douanier Berg

- Hélène Dieudonné : Célestine

- René Blancard : le commissaire Leduc

- Jean-Pierre Lorrain : le douanier Boulain

- Michel Garnier : le douanier Sylvian

- Nane Germon : la patronne du café

- Maryse Christophe : Victorine

- Paul Le Person : Fabrice

- Martin Trévières : Georges

- Jean Combal : le maire

- Géo Beuf : Moulin

- Guy Di Rigo : le lieutenant de C.R.S. Bourges

- Claude Rossignol : le boucher

- Fernand Guiot : un trafiquant

- Jacques Gripel : un trafiquant

- Frédéric Lambre : un trafiquant

- Cécile Aubry : la narratrice

Distribution acteurs Belle et Sébastien Cécile Aubry

Mehdi parle de Flanker:

"Pour incarner Belle, ma mère cherche une chienne blanche à l'envergure impressionnante. Nous sillonnons tous les chenils de France. Sans résultat. Maman fait donc paraître des petites annonces. A la suite de quoi, un couple de particuliers lui envoie la photo d'un berger des Pyrénées qui semble avoir le profil idéal: la taille, la photogénie, le regard vif et protecteur. Nous nous rendons à Pontoise où le couple réside. Au premier regard, ma mère est conquise par Flanker. [...]

   De fait, Flanker n'est pas une femelle mais un mâle. Cependant ses poils étant suffisamment longs pour en cacher les attributs, ma mère n'hésite pas une seconde et l'engage. Sans essai, sans rien, au flair. Et il fera l'affaire - ce n'est pas à vous que je dirai le contraire.

   La complicité qu'on devine à l'écran n'est en aucun cas du chiqué. Un véritable rapport affectif nous unit dès les premiers tours de manivelle. Je tourne avec Flanker, je déjeune avec lui, je joue avec lui. Et même si, le soir venu, Flanker retrouve sa vraie famille, installée pour l'occasion à proximité du tournage, je suis bien son seul ami.

   Un seul chien, un seul Sébastien."

 

(D'après le livre "La belle histoire de Sébastien" de Mehdi el Glaoui paru le 28 novembre 2013 chez Michel Lafon)

Histoire:

   Il y a six ans, le 20 janvier, jour de la Saint-Sébastien, une gitane mourrait en mettant son enfant au monde dans la montagne.

 

   Dès le jour de sa naissance, Sébastien a été recueilli par le vieux César. Mais il est plus solitaire que les autres enfants. Au village, on dit qu’il est fier et on l’appelle le gitan.

Pour donner une joie à cet enfant, César est près à tout. Or, ce que Sébastien désir le plus au monde, c’est Belle, la grande chienne blanche.

 

   Tandis que Sébastien était élevé dans la maison de César et entouré de la tendresse de ses petits-enfants Jean et Angelina. Belle au contraire passait de mains en mains, elle a finalement été enfermée dans un chenil d’où elle vient de s’échapper en blessant un gardien. Elle est désormais dangereuse.

C’est le moment que le destin a choisi pour la rencontre de Belle et de Sébastien. Ils ont l’un et l’autre six ans. L’enfant a aperçu la bête, il l’aime sans la connaître et il en rêve.

 

   Pour la première fois, le petit Sébastien a réussi à approcher Belle et il oublie tout le reste.

Cependant, une battue est organisée pour tuer la chienne. À part le docteur Guillaume qui est opposé à cette battue, tous les hommes du village montent vers le Grand-Baou. Là-haut, César les attend, fusil en main, et il les arrête. Il les mène en silence jusqu’au refuge du Grand-Baou. Là où Sébastien est né, six ans auparavant. Belle et Sébastien sont l’un près de l’autre et la bête ne fait aucun mal à l’enfant.

 

 

   Un soir, un étranger frappe à la porte. Il s’appelle Norbert et cherche à se loger. César lui offre sa resserre. Mais Belle a grogné dès le jour de son arrivée et Sébastien le déteste. Il partage d’ailleurs ce sentiment avec Angelina qui n’aime pas les regards trop insistants de Norbert et surtout l’influence détestable qu’il a sur son frère Jean.

 

   Norbert, cet étranger qui vit depuis peu chez César, devait aller à Castellane. Il a prétendu qu’il allait prendre le train or Sébastien l’a vu monter dans une voiture. Étonné, il a guetté son retour et le soir il a vu la même voiture revenir et Norbert en descendre, une valise à la main. Sébastien a surprit quelques mots échangés entre Norbert et le chauffeur. Dans la nuit, il les répète à César qui sent bien que Norbert n’est pas cet ouvrier tranquille qu’il veut paraître. Ce dont César ne se doute pas, c’est que Norbert fait parti d’une bande, qu’il est allé à Castellane pour la rencontrée, que sa valise contient un poste émetteur de radio et bien d’autres choses encore. Et César n’ignore pas que Jean et Norbert dressent la chienne à aller jusqu’au refuge du Grand-Baou. Cela l’inquiète, il surveille et il n’est pas le seul : la patrouille de douane a surpris Jean et Norbert tout près du refuge du Grand-Baou. Par mesure de sécurité, les deux garçons ont été fouillé et interrogé mais sans résultats, les douaniers les laissent donc repartir.

   Angelina, le docteur Guillaume, les douaniers, tout le monde s’étonne de voir César garder chez lui un homme aussi suspect que Norbert. Mais César à ses raisons. D’abord s’il le renvoie, il craint un coup de tête de Jean et puis il sent que Norbert trame une affaire louche. Pour la démasquer, il a besoin de temps.

 

   Dans tout cela, Sébastien ne voit que Belle. Chaque jour, il assiste à son départ vers le Grand-Baou avec Jean et Norbert qui lui défend de les suivre. Et Sébastien est désespéré. Cependant Norbert décide Jean à continuer seul le dressage de la chienne et à faire le parcourt allé et retour jusqu’au Grand-Baou mais en passant par le Grand Défilé. C’est un dangereux couloir d’avalanche où jamais personne ne se risque, pas même la patrouille de douane.

 

   Pourtant la grande chienne a comprit le parcourt, elle arrive au refuge du Grand-Baou. Et César qui veille et sûr d’avoir vu un homme qui l’y attendait. Mais quand César se précipite dans le refuge après le départ de la chienne, il ne trouve aucune trace de présence humaine. Où, comment l’homme a-t-il disparu ? C’est une question que César se pose.

 

   Angelina et Guillaume ont décidé de se marier. Tout pourrait être à la joie mais Sébastien ne pense qu’à Belle. Alors pour qu’elle n’obéisse plus aux ordres de Norbert, pour qu’elle ne passe plus par ce couloir d’avalanche où elle risque sa vie, il l’enferme dans l’étable. Norbert la délivre et la chienne fonce jusqu’au refuge du Grand-Baou. Alors Sébastien la poursuit, il la rejoint, c’est alors qu’il rencontre Berg et Johannot.

 

   Les douaniers sont toujours préoccupés par les trop fréquents voyages de la chienne si près de la frontière. Ils s’imaginent qu’une bête aussi forte pourrait fort bien portait quelque marchandise et être un dangereux instrument de contrebande. Ils décident donc de faire peur à l’enfant car dans leur idée, Sébastien est très capable de retenir Belle à la ferme s’il le veut. Ils lui annoncent donc, solennellement, que si la chienne passe encore du côté du Grand-Baou, ils tireront sur elle. Cependant pour Norbert le passage est au point et le grand moment approche.

 

 

   Pendant la nuit de Noël, un document secret reproduit sur microfilm est volé à Paris au Centre National des Recherches. La police alertée retrouve rapidement les pistes. Pas assez vite cependant pour empêcher le microfilm d’aboutir entre les mains de Norbert qui le glisse dans une cachette du collier que Belle portera au cou pour sa dernière course.

Dans le refuge du Grand-Baou, les complices attendront la chienne, prendront le collier contenant le microfilm et passeront la frontière grâce à une grotte dont un accès secret a été aménagé dans la cheminée du refuge. Mais ce plan si près de réussir, ratte car Sébastien a suivit la chienne jusque dans le couloir d’avalanche et il l’appelle. Au moment où Belle entend ce cri, oubliant sa mission elle revient vers lui. C’est alors que dans un trou de brouillard, les douaniers l’aperçoivent et tirent. Or le docteur Guillaume a entendu les coups de feu, évidemment les douaniers l’assurent qu’ils ont manqué la chienne. Mais qui peut savoir où on tire dans le brouillard et sur qui.

 

   Guidé par Belle, le docteur Guillaume a retrouvé le petit Sébastien en pleine neige. Il est légèrement blessé par un éclat de rocher, ce n’est pas grave mais le docteur le ramène tout de même chez lui pour le soigner. Et puis il monte à la ferme prévenir Angelina que l’enfant est en sécurité. De loin, il aperçoit de la fumée. C’est la resserre qui brûle à la ferme car Norbert voyant la ruine de ses projets et sur le point d’être arrêté, s’est enfuit vers le refuge du Grand-Baou dont le passage secret lui permettra de gagner l’Italie et peut-être la liberté. Mais avant de partir, pour détruire les preuves de sa complicité dans l’affaire du microfilm, il a mit le feu. Jean qui s’affaire à éteindre l’incendie aidé du docteur Guillaume et des douaniers Boulain et Sylvian, ne se doute pas que les deux hommes sont venus pour l’arrêter et que la police le croit complice de Norbert. Pendant ce temps, Norbert poursuivit par les CRS et les douaniers, court dans la montagne.

 

   Prit au piège dans le refuge du Grand-Baou, Norbert se défend en accusant Jean d’avoir lui-même passé le document à l’étranger. Pour César, c’est un effondrement, la ruine de toute une vie. Quant à Sébastien, il est toujours chez le docteur Guillaume avec son idée fixe : les douaniers veulent tuer Belle, il faut fuir. Belle ira se cacher en haute montagne comme lorsqu’elle était sauvage et lui Sébastien vivra près d’elle. C’est tout simple. Et il s’enfuit avec la grande chienne. Elle porte toujours au cou le collier contenant le microfilm et la première chose que fait Sébastien c’est de s’en débarrasser et la jette dans un ravin. Ignorant bien sûr qu’il jette la seule preuve de l’innocence de Jean.

   Belle et Sébastien sont maintenant en haute montagne, le temps est lourd. Et Belle avec son instinct sent un danger. Elle refuse de passer par le couloir d’avalanche mais Sébastien l’entraîne et l’immense grondement survient et puis l’avalanche. Puis le silence. Et la masse des hommes qui cherchent un enfant.

 

   Le docteur Guillaume et Angelina aidés de tous les hommes du pays l’ont retrouvé. Et s’il est sauvé, c’est bien grâce à Belle qui, pour la première fois de sa vie, a joué son beau rôle de chien sauveteur. Elle a réussit à le sortir de l’avalanche, à le pousser sur la hauteur à l’abri d’un énorme rocher en surplomb et puis elle est restée près de lui, le réchauffant de son souffle.

 

   On parle beaucoup de la venue d’un commissaire de police, le commissaire Leduc qui mène l’enquête dans l’affaire du microfilm. Jean refuse l’accusation de Norbert, le rendant coupable d’avoir été chargé de faire passer le microfilm de l’autre côté de la frontière et d’avoir réussi. Mais il n’a pas de preuve, il faudrait retrouver le microfilm. Or on sait seulement qu’il était dans la chaîne que portait Belle mais qu’elle n’a plus.

 

   Jean a parlé à Sébastien et a réussi à savoir où était la chaîne. Voulant récupérer la seule preuve de son innocence, il s’enfuit par la fenêtre en faisant promettre à Sébastien de ne rien dire. Dans sa hâte, Jean a mal fixé la corde et est tombé au fond du ravin. Le docteur Guillaume descend, retrouve la chaîne et remonte Jean blessé au bras. Tout est fini. Jean est libre contrairement à Norbert.

   Mais Sébastien n’a pas l’intention d’abandonner ses promenades quotidiennes en montagne avec Belle.

 

 

(D'après les résumés de Cécile Aubry)

Explications de Cécile Aubry:

Cécile Aubry Belle et Sébastien

Mehdi, blotti sur les genoux de sa mère (Cécile Aubry), devient le téléspectateur attentif du feuilleton "Belle et Sébastien"
Mehdi, blotti sur les genoux de sa mère, devient le téléspectateur attentif du feuilleton "Belle et Sébastien"

(Source: Télé 7 jours n°292 d'octobre 1965)