Son ingénuité, ses yeux vert bronze, sa blondeur et sa moue boudeuse séduisent le réalisateur des "Diaboliques", Henri-Georges Clouzot, qui la découvre au Cours Simon. Avec "Manon", il lui offre son premier grand succès dès ses débuts.
"Moi, une fille de la guerre un peu en retrait de tout, je découvrais la vie à vitesse record. Du jour au lendemain, je me suis retrouvée en couverture de +Life+, j'ai fait le tour du monde à toute pompe, avant d'atterrir à Hollywood."
Le film de Clouzot, librement adapté du roman de l'abbé Prévost, remporte un Lion d'or à la Mostra de Venise en 1949.
Dans "La Rose noire" (1950) d'Henry Hathaway, elle côtoie Tyrone Power et Orson Welles et, dans "Barbe-Bleue" (1952) de Christian-Jacque, Pierre Brasseur et Hans Albers.